Après
la visite des Marolles
Avec
Robert Rapilly
Sonnet
collectif
Chaque
vers est écrit par un autre participant.
Le
début de chaque vers est imposé.
La
Marolle râle
Ô rues
des rumeurs !
On a
dépassé les bornes.
Plus que
jadis, la bière a coulé.
De
petites mosaïques colorent les pavés gris.
Cependant
le bitume avance
Ô rues,
vous nous surprenez encore
Dans ces
quartiers que nous visitons
Le
commencement de la fin de la Marolle est loin d'être proche
Il fait
faim, pourquoi ne dirait-on pas : il fait faim de poésie ?
Que de
pavés, que de ruelles, que d'impasses !
Oh !
Que d'exclamations soudain !
Et je
prie pour une fin rapide et sans douleur
É. Chamontin
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